Le prince héritier Rupprecht de Bavière, vainqueur de Metz

Le chef victorieux des troupes de toutes les troupes allemandes lors de la puissante bataille de Metz est né le 18 mai 1869, fils du prince Ludwig et de la princesse Marie-Thérèse, archiduchesse d'Autriche d'Este. Il a bénéficié de l'éducation militaire habituelle des princes et a étudié à Munich et à Berlin.

En 1866, il fut nommé officier, servit en 1891 comme premier lieutenant puis comme capitaine dans le 1er régiment de cavalerie lourde et fut ensuite commandant de compagnie dans le régiment d'infanterie de réserve, où il devint major et commandant de bataillon en 1896. Le prince Rupprecht interrompit son service actif pour se rendre en Inde, devint colonel et commandant du 2e régiment d'infanterie du prince héritier en 1899, puis major général et commandant de la 7e brigade d'infanterie en 1900.

En 1903, il devient lieutenant général, en 1904 commandant de la 1ère division et en 1906 général commandant du 1er corps d'armée et à ce poste général de l'infanterie. Le prince héritier Rupprecht est à la suite du régiment de cuirassiers personnels prussiens Grosser Kurfürst en Silésie n° 1 et du 2e bataillon de marine et est également colonel de l'armée autrichienne du régiment d'infanterie n° 43 et 20e régiment d'infanterie bavarois. Il est également chevalier de l'Ordre de l'Aigle noir.

En 1900, il épousa la princesse Marie Gabrielle, fille du célèbre ophtalmologue duc Karl Theodor en Bavière. Mais il la perdit déjà en 1912. Il lui reste deux fils, le prince Luitpold et le prince Albrecht. Le prince héritier Rupprecht est actuellement (en 1914) colonel général et inspecteur de la 4e inspection de l'armée, qui comprend les trois corps d'armée bavarois et le 3e corps d'armée (Brandbourg).Pour son brillant commandement de l'armée allemande lors des batailles de Metz, il reçut la Croix de fer de 2e et 1re classe des mains du Kaiser Guillaume. Par un destin tragique, son fils aîné, le chouchou du peuple bavarois, lui fut enlevé par une maladie perfide peu après sa glorieuse victoire. Toute l'Allemagne le regarde, lui et son courageux peuple, avec une profonde sympathie, ressentant particulièrement le coup dur que lui inflige cette perte en ces jours difficiles.

Source : Illustrierte Chronik des Krieges

Traduit de l'Allemand par Cl. He.